Avant de partir au volant d’un fourgon aménagé pour une vie d’écrivaine nomade et après avoir vendu toutes mes affaires, sauf les livres de poésie, j’ai vécu une année dans une cabane-roulotte de huit mètres carrés, sur une aire naturelle de la Drôme. Vivre de peu donc de l’essentiel. Des jours lumineux parfois hantés par les fantômes de l’enfance. Et l’écriture. Et le doute. Et la vie.Édition La Fosse aux ours

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L’après-midi est un bloc de béton, 
Fuir jusqu’au bord de la Moselle.
Sa chambre donne sur le couloir.
Tu me laisses seule? J’ouvre la porte. 

Une adolescente, une mère malade et la découverte de la poésie

Aide à la personne, soin, accueil, éducation… 
Prise en charge du corps de l’autre…
Entretien des bureaux, des maisons, des écoles.
Dès les premiers mots, le ton est donné sans faux-semblants : c’est des femmes au travail dont nous parle ce livre composé de petites proses. 
Soixante-deux textes comme autant d’instantanés cadrés serrés.
Edition Bruno Doucey

« Saïd appartient au mois d’août, quand les enfants du quartier sont ailleurs »
Une petite fille qui s’ennuie.
Un petit garçons algérien qui s’ennuie aussi. Une balle que l’on s’envoie et renvoie. Un jeu commence.

Edition La Fosse aux ours

Saïd a obtenu le Prix des Lycéens Ile-de-France 2023

Mettre la ville sur pause un court moment. Cadrer, en retenir l’essentiel, un temps donné. Et je sais parfaitement qu’à peine le texte imprimé, la ville, organisme vivant, aura déjà changé de visage.

Edition Le Clos Jouve

 » A treize ans, je bois ma première bière, une Kronenbourg en bouteille de verre 33 centilitres. Je bois au goulot comme cela se fait chez nous. Les verres, c’est pour les invités. Je n’aime pas particulièrement le goût amer de la bière, mais très vite je prends conscience de l’effet que cela produit dans mon corps. Surtout dans ma tête. Pour la première fois, je ne m’ennuie pas en famille, j’ai envie de rester avec eux, de parler avec eux. J’entre dans la bulle. Je suis en lien et l’ennui a disparu. Le même soir, mon beau-frère me dit : Tiens, t’as le droit de boire maintenant ? Ses yeux me sourient « 

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Editions La Fosse aux ours